Ses éclats lumineux brisent le ciel
lourd
tendu
pris
Il crie sur nos vanités bavardes
nos
jours fixés
figés dans
le semblant
drogue de nos avoirs tristes
Il pleure à flots
secoue le décor
ses héraults idiots calés derrière les volets clos
Il s’essouffle
Le ballet continue
Il reviendra
plus
fort
plus
dur
Une lampe éclaire des livres
un bureau
Le halo clignote
Le
poète s’éveille
Sa
pointe dévale le papier en mots noirs
suit
l’appel naturel
Une
cadence
L’incertain
décalé mène la danse
L’instant
vivra
Traces
sur un carnet
replié
enfermé
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